Qui sommes-nous ?
Le projet BalkanZug a été sélectionné par l’Ofaj parmi 100 projets pour la paix en commémoration de la première Guerre mondiale et est soutenu par le programme européen Erasmus+. Il est porté par l'association Ballade et fait partie du projet BalsiKa (BALkans-ALSace-musIKA). Notre équipe, composée de vingt jeunes musiciens (bosniens, français, turcs et allemands) suit les traces du Balkanzug, ce train qui reliait en trois jours Strasbourg à Constantinople durant le Grande Guerre (1914-1918).
Histoire
A l'aube de la première guerre mondiale, l'empire allemand s'approprie des voitures du train de l'Orient-Express et crée sa propre société, la Mitropa. Elle crée le Balkanzug et instaure ainsi une connexion directe ente les Empires Germaniques, Austro-Hongrois et Ottoman à travers les Balkans. Le Balkanzug sert alors de symbole de la réalisation de la Mitteleuropa, de propagande dans un conflit qui n’était pas que militaire mais aussi scientifique et technologique. A l’époque, l’Alsace faisait partie de l’Empire Germanique, l’Empire Austro-Hongrois comprenait également la Slovénie, la Croatie et la Bosnie, alors que d’autres pays des Balkans étaient indépendants ou faisaient partie de l’Empire Ottoman.
Notre projet en 2014
Les voyageurs sont des musiciens, étudiants en sciences politiques, scénographie, droit, cinéma, sociologie, informatique, théâtre, sciences, mode-design, ou encore en musique. Pendant neuf jours (du 23 au 31 août), ces jeunes européens âgés de 18 à 22 ans suivront les traces du Balkanzug, en parcourant sept pays, au départ de Strasbourg avec un arrêt à Francfort, Vienne, Budapest, Belgrade, Sofia et Istanbul. Ils joueront et chanteront des musiques de fêtes dans tous les pays qu'ils traverseront, devant les gares, dans des cafés ou même dans le train. Ils rencontreront d'autres musiciens mais aussi des personnalités de chaque pays et échangeront sur le passé et l'avenir de l'Europe. Visite de musées et de lieux historiques sont également au programme. Cent ans après, que découvriront-ils sur les traces du Balkanzug ? Quel héritage historique a-t-il laissé dans ces villes ?
Notre train est musical et se veut fédérateur, rassemblant au sein d’un orchestre multicommunautaire des jeunes des pays traversés. Ce projet Balkanzug peut aussi être vu comme une fresque historique de la guerre de 14-18 narrant une tentative échouée de rassemblement de l’Europe, tentative militaire, de main-mise étatique, qui contraste avec le rassemblement de ces jeunes européens, basé sur la culture, l’amitié, la fraternité par la connaissance mutuelle et la réalisation, ensemble, d’un projet fédérateur au-delà des différences nationales, religieuses, communautaires. L’Europe de demain, bâtie sur un patient travail de réconciliation, de culture, de « civilisation ».
Pourquoi ce voyage ?
- Célébrer le centenaire de la première guerre mondiale et parler avec les jeunes du devoir et des abus de mémoire.
- Créer des échanges entre des citoyens de pays qui connaissent encore de vives tensions (notamment la Bosnie, qui a vécu cette année son premier recensement depuis la guerre de 1992-95).
- Mettre en avant les liens historiques peu connus entre des pays comme la France, la Bosnie et la Turquie.
- Montrer que les "jeunes européens" sont dans toute l’Europe au sens large et pas seulement dans l’Union Européenne.
La suite
Des cérémonies avec remise d'une valise diplomatique sont prévues du 9 au11 novembre dans les 4 pays. Les internautes pourront également suivre leur périple en direct sur notre site. Un film et un article Wikipédia seront réalisés.
Histoire
A l'aube de la première guerre mondiale, l'empire allemand s'approprie des voitures du train de l'Orient-Express et crée sa propre société, la Mitropa. Elle crée le Balkanzug et instaure ainsi une connexion directe ente les Empires Germaniques, Austro-Hongrois et Ottoman à travers les Balkans. Le Balkanzug sert alors de symbole de la réalisation de la Mitteleuropa, de propagande dans un conflit qui n’était pas que militaire mais aussi scientifique et technologique. A l’époque, l’Alsace faisait partie de l’Empire Germanique, l’Empire Austro-Hongrois comprenait également la Slovénie, la Croatie et la Bosnie, alors que d’autres pays des Balkans étaient indépendants ou faisaient partie de l’Empire Ottoman.
Notre projet en 2014
Les voyageurs sont des musiciens, étudiants en sciences politiques, scénographie, droit, cinéma, sociologie, informatique, théâtre, sciences, mode-design, ou encore en musique. Pendant neuf jours (du 23 au 31 août), ces jeunes européens âgés de 18 à 22 ans suivront les traces du Balkanzug, en parcourant sept pays, au départ de Strasbourg avec un arrêt à Francfort, Vienne, Budapest, Belgrade, Sofia et Istanbul. Ils joueront et chanteront des musiques de fêtes dans tous les pays qu'ils traverseront, devant les gares, dans des cafés ou même dans le train. Ils rencontreront d'autres musiciens mais aussi des personnalités de chaque pays et échangeront sur le passé et l'avenir de l'Europe. Visite de musées et de lieux historiques sont également au programme. Cent ans après, que découvriront-ils sur les traces du Balkanzug ? Quel héritage historique a-t-il laissé dans ces villes ?
Notre train est musical et se veut fédérateur, rassemblant au sein d’un orchestre multicommunautaire des jeunes des pays traversés. Ce projet Balkanzug peut aussi être vu comme une fresque historique de la guerre de 14-18 narrant une tentative échouée de rassemblement de l’Europe, tentative militaire, de main-mise étatique, qui contraste avec le rassemblement de ces jeunes européens, basé sur la culture, l’amitié, la fraternité par la connaissance mutuelle et la réalisation, ensemble, d’un projet fédérateur au-delà des différences nationales, religieuses, communautaires. L’Europe de demain, bâtie sur un patient travail de réconciliation, de culture, de « civilisation ».
Pourquoi ce voyage ?
- Célébrer le centenaire de la première guerre mondiale et parler avec les jeunes du devoir et des abus de mémoire.
- Créer des échanges entre des citoyens de pays qui connaissent encore de vives tensions (notamment la Bosnie, qui a vécu cette année son premier recensement depuis la guerre de 1992-95).
- Mettre en avant les liens historiques peu connus entre des pays comme la France, la Bosnie et la Turquie.
- Montrer que les "jeunes européens" sont dans toute l’Europe au sens large et pas seulement dans l’Union Européenne.
La suite
Des cérémonies avec remise d'une valise diplomatique sont prévues du 9 au11 novembre dans les 4 pays. Les internautes pourront également suivre leur périple en direct sur notre site. Un film et un article Wikipédia seront réalisés.